Que signifie l’Ouroboros ?

Le mot « Ouroboros » vous dit quelque chose ? Rassurez-vous, si ce n’est pas le cas, sachez que c’est tout à fait normal car il n’est pas très commun. Cependant, il est présent dans presque toutes les cultures du monde. Il apparait par exemple dans la religion chrétienne, dans l’Égypte antique, dans la culture grecque, nordique, chinoise, et même dans l’alchimie. Ayant parcouru l’histoire, l’Ouroboros perdure jusqu’à notre ère via différents symboles représentatifs et de concepts philosophiques, spirituels et mythologiques. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir dessus dans notre article.

Origine étymologique de l’Ouroboros

Étant l’un des plus vieux symboles mystiques de ce monde, le serpent, le dragon ou même le ver qui mange sa queue revient dans des cultures anciennes (culture égyptienne, aztèque, etc.). Le terme Ouroboros ou aussi Ourorboros, Oroborus, Uroboros or Uroborus dans certaines cultures symbolise un dragon ou un serpent qui mord sa queue. Ce mot vient du grec Oura qui signifie la « queue » et Boros qui peut être interprété par « dévorant ». Donc, littéralement, il s’agit de « celui qui mange la queue ».

Signification de l’Ouroboros

Ce symbole s’explique de différentes façons selon la culture, mais aussi la croyance. L’idéologie dans laquelle il est étudié peut aussi impacter sa signification. On peut citer par exemple :

                Le temps et le renouvellement de la vie

Le dragon ou serpent qui mange sa queue symbolise le cycle de l’Univers éternel. On a donc ni fin et ni commencement, ce qu’il y a c’est le renouvèlement cyclique de tout ce qui existe. Autrement dit, le fait que le dragon ou le serpent mange sa queue peut être assimilé à l’avenir qui engloutit le présent afin de façonner des instants qui disparaissent et qui renaissent à chaque instant : un cycle sans fin du changement. Le serpent est la parfaite illustration du renouveau d’après certaines croyances ancienne parce qu’il pense que le fait de muer rénovait la vie (jeunesse – vieillesse – mue- rajeunissement)

                Le mouvement

Les anciennes croyances pensaient que l’Ouroboros incarnait le mouvement et la perpétuité de la force qui l’actionne. Le fait est que le serpent forme un cercle peut-être assimilé à un cerceau qui roule pour se mouvoir. Aussi, n’ayant pas de membre pour se déplacer comme les autres animaux, les serpents utilisent un jeu de muscle qui peut se traduire à des séquences d’ondulations latérales et propulsives. Cette faculté et puissance interne ont été interprétées par les Égyptiens comme puissance intérieure et automotrice.

            Équilibre de l’univers

D’après d’autres croyances, l’Ouroboros est souvent rattaché à l’équilibre et à l’harmonie du cosmos. Par exemple selon la culture chinoise, le dragon qui mange sa queue illustre l’équilibre parfait entre le yin et au yang. À titre indicatif, le Ying et le Yang sont deux énergies complémentaires de force contraire, utilisés afin de représenter et d’analyser tous les phénomènes de la vie et du cosmos.

           

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